samedi 19 juin 2010

Istanbul-Sofia en bus de nuit: une epopee rock

Ca y est, je suis revenu a Sofia, au terme d'un trajet de bus d'environ 9 h 50. Cette epopee a ete plutot rock. A 21 heures, je devais prendre une navette vers un terminus, pres du carre Taksim; j'y suis arrive pres de quinze minutes a l'avance, et c'etait le bordel. Dans le chaos, j'ai a peine eu le temps de saluer et de remercier mon amie Fıtış. Ca m'a laisse un gout amer, car ce n'est pas comme ca que doivent se passer les au-revoir. Enfin.

La premiere navette a effectue tout un slalom dans les rues achalandees de la ville. Je n'avais aucune idee ou je m'en allais. Fıtış m'avait dit de debarquer a un terminus X. Une fois sur place, j'ai reussi de peine et de misere a trouver quelle autre navette je devais prendre pour me rendre au terminus final. Donc, autre slalom dans la gigantesque Istanbul.

Je suis finalement arrive au bon terminus, plusieurs minutes apres que la navette eut zigzague dans la station centrale de bus. Mon bus est arrive quelques instants plus tard et je savais alors que toute cette folle course stambouliote etait enfin terminee.

Je n'ai pas beaucoup dormi durant le trajet, mais je savais que ca se passerait ainsi. J'en ai profite pour ecouter pas mal de musique, dont du punk... rock. Et comme je l'avais prevu, le passage a la frontiere a pris deux heures, soit de 2 h 20 a 4 h 20. En outre, j'ai eu la chance de rencontrer des gens sympathiques dans le bus, comme un professeur slovene qui parle slovene (quelle surprise), anglais, turc, albanais et un peu de francais. Je n'avais encore jamais rencontre quelqu'un qui parle albanais. J'ai aussi jase avec un jeune de Madrid, qui etudiait a Istanbul dans le cadre du programme Erasmus; tse, le programme qui envoie des etudiants de divers pays d'Europe faire le party dans d'autres pays que le leur...

Ca fait drole d'etre ici: apres l'intensite d'Istanbul, Sofia est un oasis de tranquilite. Je n'y resterai que 24 heures, puis j'irai prendre mon vol pour Madrid. Enfin, lundi matin, je pars de Madrid pour Montreal. Le retour au bercail. Deja.